La liberté syndicale est fondamentale, c’est un droit humain universellement reconnu et protégé, liberté consacrée par différentes constitutions ou traités. Le 23 septembre 2015 la CGT organise une journée nationale pour le respect des libertés syndicales.
La liberté syndicale est de plus en plus contrainte (lois, criminalisation de l’action syndicale, discriminations, etc). Le patronat, le gouvernement français mais aussi les institutions européennes veulent imposer des réformes réactionnaires, supprimer des garanties et des acquis sociaux.
« Casser du militant », briser des élans sociaux, créer des peurs, menacer les Bourses du travail… la répression syndicale reste un des moyens patronal pour freiner le développement du syndicalisme. Ainsi, certains militantes et militants de la CGT, de par leur engagement, sont traités comme des délinquants. Ils sont trainés devant les tribunaux, dans des procédures de plusieurs années. Leur carrière est souvent brisée, leur vie bouleversée, leur famille affectée…
Les sanctions en droit pénal, qui pèsent contre les militants syndicaux, traités comme des « voyous » par le patronat et certains procureurs, sont inadmissibles et n’ont rien à voir avec la réalité du fait syndical ! Pour la CGT, porter atteinte à un militant syndical, c’est porter atteinte à toute la CGT ! La lutte contre la criminalisation de l’action syndicale, s’inscrit dans la démarche générale de la CGT de lutte contre toutes les formes de discrimination.
La liberté de l’action syndicale dans ses différentes expressions est aujourd’hui comme hier importante pour toutes et tous afin de gagner des droits et des conquêtes sociales. Elle doit pouvoir s’ancrer dans des pratiques syndicales libres de toutes contraintes via un syndicalisme de contre-pouvoir, de transformation sociale véhiculant des valeurs de justice, de démocratie, d’égalité, de solidarité et de progrès social. Notre organisation syndicale est indépendante du patronat, du gouvernement. Elle est un outil au service des revendications des salarié-es, des privé-es d’emplois, des retraité-e-s afin que chacun-e puisse prendre son destin en main, décider de son avenir, œuvrer pour son émancipation. Elle est un bien commun.