Capital décès : ça eut payé

Il n’y a pas de petites économies et l’État-fourmi vient une fois de plus de nous en apporter la preuve.
Au milieu du débat budgétaire, un petit décret daté du 3 novembre réformant le capital décès des fonctionnaires.
Jusqu’à maintenant, il était égal à un an du traitement brut augmenté de certaines indemnités et éventuellement de la majoration pour les enfants. A partir du 5 novembre, il passe à 4 fois 3 400 euros soit 13 600 euros.
Ceci est valable pour le commun des mortels. Si vous décidiez de mourir à la suite d’un accident de service, d’un attentat ou d’un acte de bravoure, c’est l’ancien système qui vous serait appliqué veinards !
Ceci fait suite au mouvement commencé pour les salariés du privé pour qui le capital décès est scandaleusement passé en 2015 de 9 510 euros maximum à 3 400. Simplement, pour ce secteur, il existe une prévoyance obligatoire et à partir du 1er janvier 2016 une complémentaire santé d’entreprise. Joli cadeau de façade car c’est surtout transférer la charge de la sécurité sociale sur le travailleur puisqu’il en paye la moitié. C’est aussi un immense gâteau pour toutes les assurances philanthropiques.
Pour l’Etat, le nivellement se fait toujours par le bas. A quand la prise en charge de la moitié du coût de la complémentaire santé pour les agents ?… Ce que l’Etat impose à toutes les entreprises, il ne se l’applique pas.
Camarades, vous l’avez compris : il n’est plus utile de vous crever au travail !

 

 

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