L’égalité entre les femmes et les hommes : un combat nécessaire et juste !

L’égalité inscrite dans la Constitution française doit être une réalité pour toutes les femmes et les hommes. L’Etat doit être exemplaire en la matière.

La CGT a signé le 8 octobre 2013 un protocole sur l’égalité dans la fonction publique. Parce que la lutte pour l’égalité ne se gagnera pas en 1 jour, l’UGFF-CGT invite les organisations syndicales à se saisir de ce protocole pour qu’il devienne un véritable outil syndical au service d’une démarche revendicative offensive.

Très concrètement, cela veut dire que nous devons exiger que les concertations, groupes de travail, négociations intègrent l’enjeu de l’égalité professionnelle dans leurs travaux : recrutement, formation, rémunération, promotion, santé au travail, action sociale, pénibilité, retraites… Cette démarche intégrée vaut dans tous les lieux de représentativité : Comités techniques et d’action sociale, CHSCT, Commissions Paritaires…

A tous les niveaux, un rapport de situation comparée (RSC) devra être effectué : nationalement, dans les ministères, les directions. Il comportera une analyse chiffrée qui s’appuie sur des indicateurs pertinents, reposant sur des éléments chiffrés qui retracent, pour chacune des catégories professionnelles, la situation respective des femmes et des hommes en matière d’embauche, de formation, de promotion professionnelle, de qualification, de classification, de conditions de travail et de rémunération effective. La publication de ce RSC doit être notre première exigence.

 Ces nouveaux bilans devraient pouvoir être élaborés par les différentes administrations à partir de juin 2014. Ces indications nous permettront de nous appuyer sur des données chiffrées pour revendiquer la suppression des inégalités, pour exiger de nos directions des plans d’action.

 

ENCORE BEAUCOUP DE CHOSES A OBTENIR

Les négociations sur l’action sociale devront aussi tenir compte des exigences d’égalité. Par exemple, beaucoup de femmes dans la Fonction publique sont contraintes de prendre du temps partiel ou un congé parental par manque de structures adaptées pour l’accueil des enfants. Accueil de la petite enfance, crèches, logement, transport… : les employeurs publics devront faire des propositions dans leur politique d’action sociale. Toutes ces étapes seront, pour les syndicats, l’occasion de porter à tous les niveaux de «dialogue social» et dans toutes les luttes, l’exigence de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Nous le savons, pour imposer à nos directions ces nouvelles contraintes, il nous faudra amplifier le rapport de force. Si le gouvernement affiche une politique volontariste en matière d’égalité, concrètement les inégalités et les discriminations perdurent, voire s’accentuent. Notamment, les politiques d’austérité aggravent la situation des femmes : réforme sur les retraites, gel des salaires, réduction du nombre des fonctionnaires, fermeture de services… Ce sont les femmes qui ont les pensions les plus basses, les salaires les plus faibles, qui sont les plus nombreuses privées d’emplois…

Dans ce contexte dégradé ou les fonctionnaires continuent à être «ceux qui coûtent cher et qu’il faut sacrifier pour résorber les dettes», l’UGFF-CGT appelle les organisations à participer aux manifestations du 8 mars sur tout le territoire et à s’inscrire à la journée du 7 mars organisée par la CGT à Paris pour débattre, témoigner et impulser le combat à mener pour les droits des femmes, une véritable égalité et justice sociale.

Les 7 et 8 mars, soyons mobilisé-es et visibles ! Au quotidien, soyons organisé-es et déterminé-es !

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